LE PRINCE ET LA PRINCESSE, DIALOGUE "3"
Le prince : Princesse, à toi j'ose l’avouer, je n’ai de cesse de me plaindre d’une douleur ici et là, simple imagination !
La Princesse : hummmmmmmmmm ! Mon Charmant ! Dois-je donc ranger mon onguent magique, toujours enfoui au chaud ici, entre l’est et l’ouest de ma poitrine à toi et au vent offerte ?
Le Prince : J’aimerais tant qu’il serve. Ces va et vient continuels de ta chaude main sur ma peau, divine caresse.
La princesse : Je languis du désire d’en entourer ton cou, tes épaules et tes joues de tant de caresses, pour soigner ces douleurs présentes et sans cesse prévenir, les sachant pourtant juste imaginaires.
Le Prince : Pardonnerais-tu donc mes fautes !
La Princesse : Elles sont comme des fruits d’arbres inconnus, les tiens me tiennent en vie. Etends-toi donc sur le doux gazon de la Principauté, pose ta tête sur mes cuisses offertes à l’air frais de la berge gauche du Grand Fleuve de nos naissances, laisses-toi faire !
Le Prince : Sans attendre, je m’exécute. Les yeux fermés, j'attends.
La Peincesse : D’une tempe à l’autre, laisse mes yeux et mon cœur parcourir tes désirs les plus secrets, ma main gauche posée sur ta poitrine, et l'autre, sur ton front. Mon Prince, Autant te l’avouer aussi: Ces désirs, je les… partage.
Le Prince : Alors, princesse, voici venir ma nuque, l’oreille droite collée à ton nombril. Je me sens vivre, intensément vivre !