GUERRE, LA GRANDE MECHANCETE HUMAINE

Lettre envoyée par une jeune amie de onze ans, publiée avec son autorisation.

Tchétchénie, Rwanda, Angola, Irak, Côte d’Ivoire, Libye. Un malheureux point commun qu’il est facile d’imaginer. Ils ont tous subi ou subissent encore, pour certains, la dure loi de la guerre. Grandes nations ou petites ethnies, tous dans l’arène. 

 Etant Malheureusement donné l’actualité, il y a lieu de s’attendre à des siècles de rudes batailles, avec leurs flots de ces commémorations qui jamais n’ont servi de leçon.

 Mais pourquoi les hommes se battent-ils depuis toujours ? Quelles sont les véritables causes de ces atrocités ? Pourquoi ces guerres persistent-elles toujours à nous faire tant de mal en plus d’ôter la vie au autres?

 Voltaire, Beaumarchais ou Rousseau, pour ne citer qu’eux en oubliant volontairement les contemporains, ont tous essayé d’attendre une réponse à cette question, elle n’est jamais arrivée. 

 Dans « le monde comme il va » de Voltaire, un homme prénommé Babouc est envoyé par un ange à Persépolis, afin d’étudier et savoir si cette ville doit être détruite, châtiée ou épargnée à cause de sa corruption. En chemin, l’homme trouve une guerre sans merci opposant deux nations ; Aucun des soldats n’en connaît l’origine, sinon, seul un Général bien haut placé : Tout a commencé par une querelle entre un messager et un eunuque il y a vingt ans. Le prétexte de cette tuerie organisée est de rendre le peuple plus heureux ; Pourtant, le champ de bataille se parsème de corps inanimés de braves citoyens qui n’en demandaient pas tant. Le combat terminé, et les militaires décorés, la paix s’installe sur des étendues vidées de leurs occupants. Ils sont tous morts.

 Rien n’a changé depuis Voltaire et bien avant. Au Rwanda, il a juste suffit de couvrir une ethnie de louanges, puis la convaincre au sujet de sa supériorité physique et intellectuelle sur une autre pour que s’embrase et s’anime une guerre au corps à corps sans merci. Plus d’un million de morts, des enfants aussi. Quelle fourberie humaine !

 En Côte d’Ivoire, des puissances étrangères, deux ou trois n’est pas le plus important, proposent et tranchent en maîtres et imposent à un Etat souverain ce qui doit ou ne doit pas, rappelant au passage l’avis d’un président occidental annonçant un jour dans son discours sur les difficultés frontalières entre le Congo et le Rwanda : « Il faudra que le Congo accepte de partager ses richesses !»  

 Le Rwanda venait de se mettre dans l’exploitation et la vente du diamant que l’on disait sortir des mines congolaises.

 Ces exemples ne sont que deux petits d’une encyclopédie montrant qu’une guerre peut naître de quelque prétexte que ce soit. Les pays du monde « dit » du tiers seraient-ils victimes de leurs richesses ? Leurs supposés partenaires des régions technologiquement avancées seraient-ils atteints d’une maladie sobrement dénommée nommée cupidité ? Bien malin, celui qui trouvera une réponse à ces questions, même si chacun en a une idée, une raison peut souvent ou pas du tout avouée. Du moins cela dépend du promontoire et de la berge nous accueillent au rendez-vous du grand fleuve de la vie.

 Dans tous les cas, guerres, les jeunes vous haïssent.

Adultes, les jeunes vous en rendent responsables.

Mélanie

Comments

[Nathalie]

La vérité sort toujours de la bouche des enfants!!!